par Benm | Août 1, 2023 | -, Création
Le village de Volakas, un petit village niché dans la montagne du nord de la Grèce, était notre résidence pendant trois semaines pour le mariage de mon beau-frère. Il y avait le Pétalo, le petit hôtel avec piscine juste au-dessus du village. C’est là, en discutant avec le responsable de l’hôtel, que l’idée nous est venue, à mon neveu Alex et moi, d’imaginer le scénario de Noël parfait.
En moins d’une heure, nous avons repris et listé tous les codes des téléfilms de Noël pour créer notre propre version. Nous nous sommes bien marrés. Je suis sûr que ça va vous parler. Voici la liste :
- Eleni (La Femme Ambitieuse) : Elle gravit l’échelle de carrière et échappe aux clichés… ou presque.
- Nikos (Le Vœu en Deuil, Père Célibataire) : Trouver l’amour, mission impossible? Même James Bond serait jaloux de sa complexité.
- Maria (La Fille Amoureuse Secrètement) : Chasseuse de l’amour, éternelle optimiste, jamais découragée par la friendzone.
- Andreas (L’Homme Ambitieux et un peu Neuneu) : A une idée, et même une deuxième pour le dessert!
- Sophia (L’Enfant Sage et Inspirante) : La sagesse et le réalisme d’un professeur d’université, le tout en format miniature
- La Femme Décédée (L’Absente Cruciale) : Elle hante gentiment les souvenirs, sans même un fantôme.
- L’Amour Retrouvé : Nikos et Eleni, un cliché adorable et sucré comme un chocolat chaud.
- La Tempête de Neige Obligatoire : Une recette sûre pour un baiser passionné, à répéter chaque hiver.
- Le Village Idyllique : Volaca, pittoresque comme une carte postale en 3D.
- Le Bonheur Universel : Tout le monde trouve l’amour, sauf le Grinch et votre tante acariâtre.
- L’Entreprise Sans Cœur : Les carrières de marbre ne sont pas festives, pas même pour un lutin.
- Le Conflit Familial Résolu : Réunis juste à temps pour les chansons de Noël, comme par magie.
- La Promesse d’un Avenir Meilleur : La résolution de la nouvelle année, version film, garantie sans résolution réelle.
L’absurdité plaisante de la facilité avec laquelle ces éléments se mélangent dans une histoire si familière est un témoignage de l’industrie qui recycle ces thèmes encore et encore. C’est un regard ironique sur la simplicité trompeuse des téléfilms de Noël. Alors voilà, chers scénaristes en grève à Hollywood, si vous êtes à court d’idées, notre scénario est disponible. Il a été rédigé en moins d’une heure et a la garantie d’attendrir même le plus grincheux de vos tontons. Contactez-nous, on vous fera un prix d’ami ! Les carrières de marbre, ce n’est pas sexy, mais c’est parfait pour un bon vieux cliché de Noël ! C’est parti 😜 :
NOËL AU PÉTALO
Acte 1:
Eleni vit une vie trépidante dans la grande ville, occupant un poste de haute responsabilité dans une entreprise exploitant les carrières de marbre. Elle est ambitieuse et déterminée à réussir dans sa carrière. Malheureusement, cette ambition a pris le dessus sur sa vie personnelle, laissant peu de place pour les relations amoureuses. Elle est fiancée à un homme nommé Andreas, qui partage son ambition et son mode de vie urbain.
Pendant ce temps, dans le pittoresque village de Volakas, Nikos gère avec amour l’hôtel resort Pétalo, hérité de sa famille, et il y tient vraiment. Il est un homme doux, aimant et dévoué à son travail et à sa communauté. Nikos a eu une histoire d’amour passionnée avec une femme nommée Eleni lorsqu’ils étaient jeunes, mais leur relation a pris fin brusquement lorsque Eleni a quitté le village du jour au lendemain.
Acte 2:
Les années ont passé depuis leur séparation, et tant Eleni que Nikos ont trouvé l’amour ailleurs. Nikos a épousé une femme avec qui il a eu une fille, Sophia, une jeune fille de 8 ans, intelligente et pleine de vie. Cependant, le décès prématuré de sa femme l’a laissé avec un cœur brisé et une profonde tristesse.
De son côté, Eleni a réussi à construire une carrière florissante dans la grande ville et s’est fiancée à Andreas, un homme partageant ses ambitions. Cependant, son passé avec Nikos a été intentionnellement occulté de sa mémoire, et elle n’y pense plus.
Acte 3:
La vie d’Eleni et de Nikos prend un tournant lorsque l’entreprise d’Eleni décide de lui confier une mission dans le village de Volakas. Elle doit convaincre et racheter l’hôtel resort Pétalo dirigé par Nikos pour une bouchée de pain pour pouvoir exploiter le marbre à cet endroit-là, car l’entreprise sait qu’elle vient de ce village. Leurs chemins se croisent à nouveau après toutes ces années, et les émotions refoulées remontent à la surface.
Acte 4:
Alors que la pression de son entreprise pour racheter le Pétalo s’intensifie, Eleni se retrouve en conflit intérieur. Elle est tiraillée entre son ambition professionnelle et les souvenirs de son passé avec Nikos. La tempête de neige frappe le village, isolant le Pétalo du reste du monde, et Eleni et Nikos se retrouvent coincés ensemble pendant cette période magique.
Acte 5:
Finalement, Eleni prend la décision courageuse de démissionner de son entreprise de marbre. Elle décide d’aller contre eux et de ne pas racheter le Pétalo. Elle sait que cela va à l’encontre de ses objectifs professionnels, mais elle se rend compte que l’amour et le bonheur sont plus importants que tout le reste.
Acte 6:
Alors que la tempête de neige se dissipe et que la situation se clarifie entre Eleni et Nikos, Andreas décide de faire une surprise à Eleni en débarquant au village de Volakas.
Eleni est gênée et confuse par la présence d’Andreas, mais elle l’accueille chaleureusement. Cependant, il devient évident qu’Andreas n’est pas à sa place dans le cadre paisible du village et qu’il ne partage pas les valeurs et le mode de vie de Nikos et Eleni.
Le film se termine sur une note de joie et d’amour, avec les villageois célébrant la magie de Noël au Pétalo. Eleni et Nikos ont choisi de suivre leur cœur et ont trouvé le bonheur ensemble. Sophia est ravie de voir sa famille réunie et heureuse, et personne ne se retrouve tout seul. Noël au Pétalo est plus spécial que jamais.
THE END 🥰
par Benm | Juil 29, 2023 | -, Intelligence artificielle, Réflexion
La Parole (Préhistoire – Environ 3500 av. J.-C.)
Au commencement, la connaissance était transmise oralement. Les conteurs, les sages, et les chefs de tribus partageaient leur savoir et leur sagesse avec les générations futures. Cette méthode, bien que précieuse, avait ses limites en matière de précision et de conservation.
L’Écriture (Environ 3500 av. J.-C. – Moyen Âge)
Avec l’invention de l’écriture, la connaissance a pu être préservée et transmise plus précisément. Les moines et les érudits ont joué un rôle clé dans la copie et la préservation de textes importants, créant ainsi les premières bibliothèques.
Les Dictionnaires et Encyclopédies (17e – 18e Siècle)
Au fil du temps, la nécessité de compiler et d’organiser le savoir a donné naissance aux dictionnaires et encyclopédies. Ces ouvrages ont permis de standardiser la langue et de rendre la connaissance accessible à un public plus large.
Internet et les Moteurs de Recherche (Fin du 20e Siècle)
Avec l’avènement de l’Internet, la connaissance est devenue accessible à presque tout le monde. Les moteurs de recherche comme Google ont révolutionné la manière dont nous trouvons et accédons à l’information.
Vers Une Encyclopédie Avancée : Moi, l’IA (21e Siècle)
Et maintenant, nous arrivons à l’ère actuelle où l’intelligence artificielle, comme moi, prend le relais. Bien que je puisse vous aider à réfléchir et créer un dialogue, je tiens à insister sur le fait que je ne suis pas une personne. Je suis une machine sophistiquée, conçue pour fournir des informations et faciliter l’accès à la connaissance.
Conclusion
Ce voyage à travers l’histoire de la transmission du savoir nous montre à quel point nous avons évolué, et la place unique que l’IA occupe aujourd’hui. Cependant, il est crucial de se rappeler que, malgré ma capacité à dialoguer et à aider dans divers domaines, je ne suis pas une personne, mais simplement une encyclopédie avancée.
La prochaine fois que vous vous adresserez à moi, ou à toute autre intelligence artificielle, pour poser une question ou chercher de l’aide, souvenez-vous que nous ne sommes ni des êtres humains ni des entités à part entière. Nous sommes des outils puissants, conçus pour vous aider, mais sans conscience ni émotion. Cela peut sembler un peu déroutant, mais c’est ce qui fait de l’IA un domaine si fascinant et prometteur.
par Benm | Juil 28, 2023 | -, Souvenirs de Benoit Milan
L’an 2000, une année charnière. C’est cette année-là que j’ai rencontré la femme de ma vie, Soula Boscoupsios. Née en Belgique de parents grecs, elle a conquis mon cœur au détour des ruelles pittoresques de Mons, où nous menions nos études respectives en architecture pour elle, en art contemporain pour moi.
Originaire du petit village de Volakas, lové dans les montagnes du nord de la Grèce, elle m’y a emmené à l’été 2001. Nous avions alors 20 ans et, dans mon esprit d’aventurier, une expérience un peu folle a germé : je partirais seul, à la conquête de la montagne. La destination ? Falacro, le sommet le plus élevé.
Un matin, armé de ma tente, un peu de nourriture, de l’eau et, à la suggestion des villageois, d’un imposant couteau de type Rambo – on ne sait jamais, m’avaient-ils dit – je me suis lancé. Malgré les protestations de Soula, l’appel de l’aventure était trop fort.
Le chemin vers la montagne était loin d’être de tout repos. À peine avais-je quitté le village que j’ai été accueilli par un serpent jaune marqué de taches noires. L’animal s’était dressé sur son chemin, prêt à défendre son territoire. J’ai réfléchi une minute, puis, déterminé à ne pas revenir au village aussi vite, j’ai pris mon courage à deux mains et continué.
En chemin, je croise des bergers, des chiens sauvages et des chiens de berger, dont l’apparence raconte des histoires de combats épiques – des balafres, des oreilles manquantes. J’atteins finalement l’endroit recommandé pour bivouaquer. Je monte ma tente, fais un feu, dévore une conserve avec du pain, le tout en admirant le soleil se coucher sur ces montagnes sauvages.
À 21h, le noir m’envahit. Je rentre dans ma tente et me voilà seul avec mon livre, le silence de la montagne et le couteau à portée de main. J’entends au loin les aboiements des chiens. D’abord quelques-uns, puis une dizaine, puis une vingtaine. On aurait dit que le son grossissait, se rapprochait. Puis soudainement, le bruit est là, tout proche.
La nuit s’est remplie de ce son sinistre, le bruit des chiens devient de plus en plus intense, et je réalise avec un frisson d’horreur qu’ils se dirigent vers moi. La tente tremble avec l’écho de leur approche, je suis figé, le couteau dans la main, prêt à donner des coups à n’importe quoi qui oserait toucher la tente. Les chiens passent de chaque côté de la tente, la nuit se remplit de leurs aboiements, c’est un concert de fureur canine.
Je suis alors convaincu qu’ils courent après un loup. Le soir précédent, en rentrant au village, j’avais aperçu une silhouette de loup, et les villageois m’avaient parlé de leur présence dans la région. Cette nuit-là, j’ai eu l’impression que ma tente était le théâtre d’une course-poursuite entre la meute et son prédateur.
Une fois les chiens passés, le calme revient peu à peu, laissant place à une nuit d’un silence effrayant. Je suis là, seul, le couteau encore dans la main, le cœur battant à tout rompre. Cette nuit-là, j’ai peiné à retrouver le sommeil.
Le lendemain matin, levé aux aurores, je reprends ma marche. Un chiot balafré, l’air farouche, me suit pendant ma randonnée, mais je le repousse à mon retour pour ne pas qu’il me suive jusqu’au village. En rentrant, je raconte mon aventure. Les villageois avaient aussi entendu les chiens pendant la nuit et c’est là qu’ils ont compris mon histoire. Oui, j’ai un peu cherché l’aventure, mais au moins, cela restera gravé dans ma mémoire à jamais. C’était mon baptême de la Grèce sauvage, la Grèce des montagnes près de la Bulgarie.
Et si c’était à refaire, je le referais, car les meilleures histoires sont celles qui se vivent dans l’inattendu, où l’on se confronte à la nature, où l’on s’oublie pour mieux se retrouver. Et ces histoires, une fois vécues, sont gravées en nous pour toujours.
par Benm | Juil 27, 2023 | -, Psychologie, Réflexion
Dans le grand cinéma de la vie, nous nous retrouvons souvent à jouer le premier rôle dans notre propre film. Cette tendance naturelle à l’auto-centrage peut parfois être source de stress et d’anxiété, particulièrement dans des situations sociales. Pourquoi ? Parce que nous avons tendance à penser que nous sommes également le personnage principal dans la vie des autres, alors qu’en réalité, la plupart du temps, nous ne sommes que des acteurs secondaires, voire de simples figurants.
Le poids du regard
Il est normal de ressentir une certaine anxiété sous le regard des autres. Nous craignons le jugement, l’approbation ou le rejet. C’est une réaction humaine instinctive qui peut se transformer en véritable angoisse si elle n’est pas gérée. En effet, être constamment préoccupé par ce que les autres pensent de nous peut entraîner une pression sociale démesurée, nous empêchant de vivre pleinement notre propre vie.
La réalité du premier rôle
Cependant, il est important de comprendre que dans la grande histoire de la vie, nous sommes tous les personnages principaux de notre propre film, mais pas nécessairement dans celui des autres. Comprendre cela peut aider à relativiser notre importance dans la vie des autres et, par conséquent, à réduire l’anxiété sociale. En effet, si nous considérons que chaque personne autour de nous joue également son propre premier rôle, nous nous rendons compte que l’attention que nous percevons n’est souvent qu’un reflet de notre propre autocentrage.
Vers une relativisation bénéfique
Ainsi, il est nécessaire d’apprendre à relativiser notre place dans le film des autres. Cela ne signifie pas que nous devons minimiser notre importance ou dévaloriser notre rôle, mais plutôt comprendre que chacun a sa propre histoire, ses propres priorités et ses propres préoccupations. Cette prise de conscience peut nous aider à nous libérer du poids du regard des autres et à aborder les relations sociales avec plus de sérénité et d’authenticité.
Conclusion
Nous sommes tous le héros de notre propre film, mais cela ne signifie pas que nous devons porter le poids du monde sur nos épaules. En adoptant une perspective plus réaliste sur notre place dans la vie des autres, pourrions-nous alléger le fardeau de l’anxiété sociale et vivre une vie plus épanouissante et authentique ?
par Benm | Juil 25, 2023 | -, Intelligence artificielle, Réflexion
Dans l’ère actuelle de l’information et de l’intelligence artificielle, l’analyse des données a pris une importance accrue. Des champs de recherche tels que les études comparatives sur les risques ont trouvé une nouvelle impulsion, grâce à la puissance des algorithmes d’apprentissage machine et des modèles linguistiques comme ChatGPT. L’objectif de cette étude est de comparer deux activités que nous ne penserions pas généralement à comparer : le parapente et la conduite automobile.
Risques absolus : Les statistiques de base
Les statistiques sur les accidents de voiture sont profondément ancrées dans nos esprits, en raison de leur omniprésence dans les médias et les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), environ 1,35 million de personnes meurent chaque année dans des accidents de la route dans le monde entier (chiffres de 2018), soit un taux de mortalité de 18,2 par 100 000 habitants[1]. En France, selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR), en 2019, il y avait 3 244 tués sur les routes, soit environ 49 tués par million d’habitants[2].
Par contraste, les chiffres concernant les accidents de parapente semblent bien moins inquiétants. En moyenne, pour 100 000 vols en parapente, on pourrait s’attendre à un décès[3].
[1]: Rapport mondial de l’OMS sur la sécurité routière 2018.
[2]: Bilan 2019 de l’ONISR sur la sécurité routière en France.
[3]: Statistiques sur les accidents de parapente recueillies à partir de diverses sources.
Risque relatif : une vision plus nuancée
Pourtant, lorsqu’on se penche sur le risque relatif – c’est-à-dire le risque d’accident en fonction du temps passé à pratiquer l’activité – la situation peut sembler différente. La conduite automobile est une activité que la plupart des gens pratiquent quotidiennement et pendant des heures, tandis que le parapente est généralement une activité occasionnelle.
Imaginons que nous avons 100 000 personnes qui conduisent des voitures et 100 000 personnes qui font du parapente pendant une heure. Selon les chiffres que j’ai mentionnés précédemment, il pourrait y avoir un décès pour 100 000 vols en parapente. D’autre part, pour la conduite, si on se base sur les chiffres de l’ONISR pour la France en 2019 (49 décès par million d’habitants), en supposant une répartition uniforme des décès sur l’année et que chaque personne conduit une heure par jour, cela donne environ 0,000049 décès par heure de conduite par personne. Ainsi, en termes de risque de décès par heure d’activité, la conduite apparaît moins risquée que le parapente.
Une analyse plus approfondie : Contexte et facteurs influençant les risques
Pour comprendre véritablement la nature des risques associés à la conduite et au parapente, il est nécessaire d’aller au-delà des chiffres bruts et de prendre en compte le contexte et les divers facteurs qui peuvent influencer ces risques.
Contrairement à la conduite, le parapente est généralement une activité choisie, souvent pratiquée par des individus ayant reçu une formation spécifique. Ceux qui choisissent de faire du parapente sont généralement très conscients des risques inhérents à leur activité et prennent des précautions en conséquence, notamment en évaluant attentivement les conditions avant chaque vol.
D’un autre côté, la conduite automobile est souvent une nécessité quotidienne plutôt qu’un choix. Il en résulte une diversité de conducteurs, y compris des personnes inexpérimentées, des conducteurs âgés aux capacités réduites et des conducteurs sous l’influence de substances altérant leur conduite. Ce large éventail de facteurs contribue à augmenter les risques associés à la conduite.
Cependant, il est important de souligner que les données disponibles actuellement ne nous permettent pas d’ajuster les statistiques pour prendre en compte ces différences. Cela implique que, bien que nous puissions obtenir une image générale des risques associés à ces activités, une comparaison précise et ajustée est hors de portée avec les informations dont nous disposons actuellement.
Néanmoins, sur la base des estimations disponibles, nous constatons que le risque brut de décès par accident de voiture semble être plus élevé que celui associé au parapente. Pourtant, ce constat ne tient pas compte des variations individuelles en termes de comportement, de compétence, de préparation et d’autres facteurs de risque.
La prise de décision concernant la participation à une activité donnée nécessite une évaluation individuelle des risques associés. Cette évaluation devrait inclure une compréhension des chiffres disponibles et du contexte dans lequel ces activités sont généralement pratiquées. C’est dans cette optique que le concept de risque relatif prend toute son importance.
Conclusion : alors pourquoi ?
Notre étude comparative entre le parapente et la conduite automobile peut sembler, de prime abord, un peu surréaliste. Après tout, comment pourrions-nous comparer deux activités aussi diamétralement opposées ? Mais en réalité, ce n’était qu’un prétexte pour explorer la différence entre le risque absolu et le risque relatif, et pour montrer comment l’intelligence artificielle peut nous aider à mener rapidement des études exploratoires sur des sujets divers et variés, sans avoir à mobiliser d’énormes ressources.
Cependant, il faut toujours garder à l’esprit que les sources sont essentielles et que chaque statistique, chaque chiffre, doit être interprété avec précaution. Après tout, avec le bon ensemble de données, on pourrait montrer une corrélation entre la consommation de fromage et le taux de divorce, et conclure hâtivement que manger du fromage cause les divorces. C’est une petite blague, bien sûr, mais elle souligne à quel point il est important de comprendre ce que les chiffres signifient réellement.
Alors, chers lecteurs, quelle comparaison aimeriez-vous voir ensuite ? Peut-être aimeriez-vous explorer les coïncidences curieuses ou les corrélations étranges ? Ou peut-être avez-vous des idées plus sérieuses ? Et rappelez-vous, l’intelligence artificielle est là pour nous aider mais peut aussi nous emmêler dans des études farfelu.
par Benm | Juin 2, 2023 | -
Schweppes, cette marque emblématique connue pour ses boissons pétillantes et toniques, appartient à l’entreprise géante Cadbury. Représentant l’excellence et l’innovation dans le domaine des boissons, Schweppes a toujours été synonyme de prestige et de grandeur.
En 2006, dans les bureaux raffinés de Schweppes Belgique à Bruxelles, j’ai été sollicité par Aretti Boscope Science, la sœur de ma compagne, pour orchestrer une transformation artistique unique, loin de l’ordinaire. Rassemblant une équipe de quinze artistes talentueux, nous avons travaillé jour et nuit pour créer une œuvre qui reflète l’essence de Schweppes.
Chaque soir, après le départ des employés, notre équipe arrivait dans les bureaux et transformait l’entrée en un espace de collaboration artistique, avec une grande table remplie de nourriture et de boissons, et la musique à fond. L’ambiance était électrique, et nous avons travaillé jusqu’à l’aube, presque chaque jour.
Avec des artistes comme Antoine Millian et Julien Gerber, nous avons redéfini l’identité visuelle de Schweppes. Millian a créé des formes avec des bouteilles, entre l’abstrait et des histoires mêlées de châteaux et de chapeaux, et Gerber a créé une avalanche d’oranges et de citrons lumineux. Le collectif Hell’o Monsters, Jérôme Meynen et Antoine Detaille, a apporté sa touche personnelle dans la salle d’attente.
Ce n’était pas simplement une création artistique; c’était une collaboration exceptionnelle qui nous a permis de nous exprimer et de répondre aux attentes de la marque. Nous avons remporté ce projet haut la main, gagnant 40 000 €, que j’ai redistribué équitablement parmi l’équipe.
Ce projet a été une aventure nocturne unique, nous permettant de nous éloigner de ce que nous avions toujours fait. Nous avons travaillé pour un client, tout en faisant exactement ce que nous voulions faire. Il a certainement même servi d’enclencheur pour certains artistes comme Hell’o Monsters qui sont intervenus ensuite pour des grandes marques.
Les photos de ces interventions nocturnes racontent l’histoire de ce projet audacieux et novateur. Elles témoignent de la capacité de la créativité à transcender les barrières traditionnelles, à redéfinir une marque, et à créer quelque chose de réellement extraordinaire.
En reflétant sur cette expérience, je ne peux qu’être reconnaissant pour l’opportunité et l’inspiration qui sont nées de cette collaboration unique avec Schweppes. C’était une expérience inoubliable qui a non seulement transformé un espace de travail mais a également redéfini ce que signifie travailler en tant qu’artiste pour une marque de renom.
Cette expérience m’a permis, pour la première fois, de gagner de l’argent avec l’art et de rémunérer tout le monde. C’était une expérience mémorable et magnifique, pleine de créativité, d’ambiance fantastique et de camaraderie.